Le système politique tunisien s’inscrit dans un régime républicain de type présidentiel. La Constitution tunisienne, proclamée le 1er juin 1959, a connu sa dernière modification le 1er juin 2002 après un référendum tenu le 26 mai 2002. Suite à cette modification, le président de la république est élu tous les cinq ans au suffrage universel et peut se présenter aux élections autant de fois qu’il veut, pourvu qu’il ait moins de 75 ans. Le président Zine el-Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 1987, a été réélu le 25 octobre 2009 pour un cinquième mandat consécutif, suite aux premières présidentielles pluralistes de la Tunisie. Le Rassemblement Démocratique Constitutionnel (RDC) au pouvoir a la main mise sur les institutions et les services de l’Etat. Sur le plan diplomatique, il est à noter que la Tunisie entretient de bonnes relations avec ses voisins maghrébins et milite activement en faveur de l’Union du Magrheb Arabe (UMA). Sur le plan sécuritaire, la Tunisie n’a pas connu d’acte terroriste depuis l’attentat contre la synagogue de Djerba en avril 2002. Cependant, un groupe terroriste a été démantélé fin 2006 – début 2007 après des affrontements avec les forces de sécurité en banlieue de Tunis et le 22 février 2008, deux touristes ont été enlevés près de la frontière algérienne. Le pouvoir tunisien est souvent accusé par des ONG de porter atteinte aux droits de l’homme. Mais, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies souligne, avec quelques réserves pour certains de ses membres, les progrès accomplis par le pays en la matière ces dernières années.